Maison Labiche, c'est deux créatrices pleines de talents rencontrées lors du salon The Box. Pas vraiment à leur place dans cette immense machinerie qu'est la porte de Versailles, je me suis régalée de leurs créations colorées, jeunes et créatives. J'ai particulièrement apprécié la collection qui réinterprète les croix ainsi que l'utilisation de la maille gourmette mais bien-sûr avec goût!
Maison Labiche, c’est étrange comme nom ? Racontez-moi l’histoire de votre marque, ses origines ?
L idée de Maison Labiche est née d’un constat il y a environ 2 ans. Nous travaillions toutes les deux depuis quelques années å des jobs créatifs pour lesquels nous avions fait les études nécessaires, nous aurions du être comblées. En fait il nous manquait quelque chose, on a donc décidé de créer Maison Labiche, un SAS de création dans lequel nous pouvions créer ce qui nous plaisait. Le nom c’est d’abord Maison, nous voulions ouvrir le projet, faire des collaborations. Quant à Labiche, c’est le surnom d’une de nos proches.
Vous travaillez à deux, qui fait quoi ?
On se complète. Jenny est plus dans la communication et la vision de la marque, Marie plus dans le technique et le produit. Ca nous arrive de connaître des tensions, en général elles nous permettent de rebondir sur de nouveaux projets.
Pouvez-vous décrire le style de Maison Labiche ? Quelles sont vos inspirations (marques, ville, personnalités.)
Maison Labiche est une parisienne. Elle voyage beaucoup, aime profiter de la vie, rencontrer de nouvelles personnes. Elle regarde ce que dégage les personnes, n’attache pas énormément d’importance au style vestimentaire et ne s’érige pas en arbitre du bon gout.
Nous regardons beaucoup de choses, sommes curieuses de ce qu’on ne connaît pas. Nos inspirations varient en fonction des saisons. C’est dur d’en parler. Nous n’intellectualisons pas vraiment notre travail. Nous sortons, nous voyageons, nous collectionnons des pièces vintage, nous regardons beaucoup de livres et d’expos et le tout se concrétise en collections.
Les t-shirts sont vendus chez Colette et sont véritablement votre vitrine… Les bijoux sont encore très intimes mais semblent plus refléter votre créativité. Vous faites des t-shirts, quelques robes et des bijoux, quelle direction souhaitez-vous donner à la marque ?
Actuellement nous sommes très concentrées sur les t-shirts. On leur y consacre beaucoup de temps. Notre première collection de bijoux a également trouvé un bon public. Nous avons hâte de faire les prochaines pièces.
Notre marque marche a l’instinct et å l’envie, aujourd’hui on a envie de travailler avec d’autres personnes, de marier Maison Labiche å des artistes ou å d’autres marques. Développer d’autres produits, oui, on en a très envie mais on prend notre temps.
Monter une marque à Paris, la galère ?
Monter une marque ce n’est pas facile, il faut vraiment être motivé et avoir les pieds sur terre. Apres ca confère une liberté de décision qui est magique.
Quelle est votre actualité ? vos projets ?
On vient de travailler avec le label Sober&Gentle pour la sortie du premier album de Greenshape. On a créé des t-shirts en édition limitée pack collector et un t-shirt inspiré du tatouage de l’artiste qu’il portera lors de ses concerts.
On a également une belle surprise qui se prépare les deux premiers week-ends de décembre.
Et on a envie d’organiser une fête de noël.
En janvier, nous présenterons de nouveaux modéles de t-shirts inspirés de pochettes d’album.
L’objet de votre marque que vous offrirez à votre meilleur(e) pote ?
Joker. On crée aussi en fonction de nos amis, du coup chaque objet est plus ou moins pensé pour eux. Notre collection Néon Ricardo est d’ailleurs un hommage å une de nos muses.
Quel est l’objet de votre appartement dont vous ne vous sépareriez pour rien au monde ?
Marie : Mes boites Deyrolle et mon dessin Didi
Jenny : Mes vases Art Déco
Un soirée à Paris avec Maison La Biche, on irait où ?
Pour rendre l’apéro, on escalade le toit de l’atelier avec de la Clairette et on profite des derniers rayons du soleil. Pour le diner, nous avons une petite préférence pour Petrelle, 9e ou Guilo Guilo dans le 18e.
Pour prolonger le diner, on file boire un verre au Fanfaron à Bastille et enfin pour les plus courageux (ou ivres), nous avons de bons souvenirs au Baron, donc s’il faut finir la nuit ça serait probablement notre destination.
Nous sommes très friandes des soirées simples chez les uns ou les autres, finalement peut importe le lieu tant que l’on peut boire un verre et que la musique est bonne!
On achète Maison Labiche ici.
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